Le 12 octobre 2012, le réseau social Pheed voyait le jour à Los Angeles. De l’autre côté de l’Atlantique, il connaît un franc succès grâce à son business model unique : proposer aux utilisateurs de monétiser leur contenu. À l’heure où Facebook commence à avoir un profil vieillissant, Pheed va t-il enfin conquérir le cœur des français ?

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Que peut-on faire sur Pheed ?


 Tout comme sur Pinterest ou Facebook, Pheed permet à chacun de créer une page personnelle en y exposant soit ses créations, ses pensées voire carrément toute sa vie.

Il existe 4 types de publication : du texte simple, des photos, de l’audio et des vidéos. On peut aussi explorer tout le réseau à travers plusieurs thèmes type Art, Food, Lol, Music, Fashion etc. Comme tous les réseaux sociaux, on y retrouve des talents cachés et leurs superbes visuels.


Un réseau social lucratif  


En rejoignant le réseau social, on choisit entre deux options : créer une chaîne gratuite ou payante. Pour le moment, les chaînes payantes sont surtout celles des stars comme David Guetta ou encore Chris Brown.

Pour accéder à leurs contenus exclusifs on peut alors payer entre 1,99€ et 34,99€ par mois, dont 50% iront directement au site internet. Les évènements live (concert, stand up, chat) peuvent, eux, se payer à l’unité, de 1,99€ à 34,99€

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Les points négatifs


 L’argument de Pheed, c’est de proposer un contenu exclusif en échange d’un paiement. Cependant, on peut commencer à douter sérieusement du succès du réseau si son atout ne réside qu’à cet unique argument. On le sait, sur internet rien ne reste exclusif bien longtemps.

Les fans, bien que prêts à payer pour vraiment n’importe quoi ne manquent pas d’être aussi des relayeurs d’infos et ils partagent bien souvent toutes les infos disponibles sur la toile. Radiohead a surement récupérer plus d’argent en distribuant leur musique gratuitement et en incitant les fans à payer uniquement s’ils en avaient envie qu’en demandant un abonnement mensuel…

Le réseau social semble donc miser sur l’effet “magazine” de ses stars pour amener son public mais on peut se demander si ce n’est pas prendre le problème à l’envers.

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Les points positifs


 Un contenu (parfois) quali et arty ! L’interface expose des images de vraiment toutes les tailles et toutes les formes. Pour le moment, mon coup de cœur revient à la catégorie Food et ses photos alléchantes.

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Le dernier avantage, c’est la création automatique du copyright qui se marque sur l’image en bas à gauche de manière discrète. L’option n’est pas très répandu sur le réseau mais c’est une idée intéressante.

Et vous, pensez-vous que Pheed connaîtra le même succès en France qu’aux Etats-Unis ?

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