Avez-vous déjà regardé la liste des ingrédients de votre gel-douche actuel ou de votre shampoing ? Souvent dissimulés derrière des noms abracadabrantesques, il est difficile d’y comprendre quelque chose. Et quand on s’y intéresse de plus près, on découvre des composants cancérigènes, des perturbateurs endocriniens, des additifs irritants. Finalement, des éléments aussi néfastes pour notre santé que pour celle de la Terre. Alors, c’est le moment de passer à l’action, d’être malin et d’adopter des cosmétiques 100% naturels.

Voici 3 étapes pour s’y mettre vraiment !

cosmetiques-sains-comment-faire


Étape 1 : faire du tri dans sa salle de bains


Re-découvrir des merveilles et avouer que parfois on a été victime du marketing ! En tout cas, qu’ils soient plus ou moins sains, commencez par les finir. Une salle de bains plus verte commence par une salle de bains moins encombrée. Et si vraiment, vous n’aimez pas ces produits oubliés, donnez-les à quelqu’un avant d’envisager la poubelle.


Étape 2 : identifier les produits controversés


S’il est si difficile de comprendre tout ce monde des cosmétiques, c’est qu’ils nécessitent toujours une transformation ou des conservateurs qui ne peuvent être que synthétiques ou dérivés du naturel. Un produit cosmétique ne sera donc jamais 100 % bio. L’idéal est donc de faire confiance aux produits “100 % d’origines naturelles”.  On évite donc les produits “à base d’actifs végétaux” ou le fameux “à l’huile d’amande douce Bio” qui peut finalement ne contenir qu’une infime partie d’actifs végétaux.

Pour y voir plus clair, voici quelques composants à connaître et à bannir :

  • Les parabènes : suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Aujourd’hui, ils sont souvent remplacés par la « méthylisiothaizolinone » ou le « phénoxyéthanol » qui ne sont pas vraiment plus sains. Comment les reconnaître ? Ils finissent généralement par “…paraben” !
  • Les silicones : et leurs décompositions très longues. S’ils ne posent pas de problème immédiat, ils contaminent nos sols et nos eaux de manière assez durable. Comment les reconnaître ? Ils finissent souvent en -one ou -ane. ex.: dimethicone, amodimethicone.
  • Les Laureth / Lauryl-sulfates : irritants, soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, ils sont en plus peu biodégradables. Comment les reconnaître ? Ils finissent par –laureth ou -lauryl sulfate.

Et il en existe tellement. Pour continuer à décrypter les éléments à bannir, je vous invite à lire cet article beaucoup plus pointu que mon petit résumé !


Étape 3 : Dénicher des cosmétiques sains qui font plaisir


Avoir la mention “100 % d’origine naturelle” c’est très bien. Cela dit, les utiliser à long terme, c’est mieux ! Je vous avais déjà parlé de ma routine bio made in Marseille l’année dernière que j’avais adorée, mis à part pour le déodorant peu efficace. Et pourtant, en faisant mon ménage de la rentrée dans la salle de bains, j’ai remarqué qu’il me restait plein de savons d’origine naturelle que j’avais tout simplement oublié. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas sexy !

Sans odeur, neutre, sans jolie boîte pour les mettre en valeur, ils se sont simplement retrouvés au fond de mon panier de bric-à-brac beauté. Alors, choisissez vos produits de beauté aussi par vos affinités ! Moi, j’adore les odeurs sucrées sous la douche, j’ai donc déjà trouvé mon prochain test beauté au naturel (une fois que j’aurais fini les autres) : les savons de Joya.

savon-joya-menthe-verte-cosmetiques-nature

Cette petite savonnerie artisanale et familiale française propose des savons, shampoings, baumes à lèvre, dentifrices et petites pochettes aussi déco qu’écolo. Je trouve que la vraie valeur ajoutée : c’est la coquetterie des produits : à la banane (sans huile essentielle) ou encore “Champagne – menthe verte” (avec huile essentielle). En somme, des produits sains, mais pas chiants !

savons-joya-plus-ecolo

Tous leurs produits sont 100% naturels et d’origine bio, sans tests sur les animaux, sans huile de palme, à très grande majorité vegan et zéro déchet.

 

Une démarche rationnelle qu’on tente de mettre en place de manière saine et plaisante à la maison. Et si être écolo, commençait par prendre le temps de vraiment prendre soin de soi ?

Avez-vous déjà testé les savons de Joya ? Comment faites-vous pour être plus “green” au quotidien ? Partagez-moi vos habitudes et astuces en commentaires ! 

5/5 - (1 vote)